WORLD FUTURE - NIGER FUTURE

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La junte militaire mets de l'ordre au Niger

Après les amis de Tandja (une vingtaine d'arrestations dont des ex-ministres, DG et conseillers),  la sécurisation de la capitale (quelques 600 arrestations de présumés bandits dont une quarantaine de femmes), c'est autour des ex-Dirigeants de fronts rebelles (Rhissa ag Boula et KINDO ZADA) de faire les frais de l'opération mains propres !

Le nouveau ministre de la sécurité fait un peu de zéle et certains de se plaindre déjà auprès du président.

D'autres passent par dessus les vagues comme si de rien n'était, tel Mohamed ag ANACKO qui redevient l'éternel "conseiller du president de la république"...

Les interpellations ont continué tout au long de la journée et on serait actuellement autour d'une vingtaine de personnalités proches de Mamadou Tandja, arrêtées depuis dimanche soir 28 mars.

Fin après-midi du mardi 29 mars, on a appris l'interpellation de l'ancien président de l'Assemblée nationale, président du MNSD, Seini Oumarou. Quelques militaires également seraient entendus dans cette affaire d'activités subversives. Ils seraient à la brigade de la gendarmerie de Niamey.

Parmi les autres personnalités, on note cinq anciens ministres de l'ex-président Tandja : deux anciens porte-parole du gouvernement, Mohamed Ben Omar et Moktar Kassoum, l'ancien ministre des Finances, celui de la Justice et celui de l'Equipement.

On retrouve également, des membres du MNSD, l'ancien patron du Conseil supérieur de la communication et plusieurs directeurs généraux de sociétés nationales dont la Nigelec, la Socamin et la Société nationale des produits pétroliers.

Toutes ces personnalités sont retenues à l'école de police de Niamey. Un témoin nous a précisé qu'ils avaient passé la journée ensemble dans une grande cour de l'école de police.

Du côté du gouvernement de transition ou de la junte, on est assez avare sur les détails : pas de précisions concernant le motif de cette vague d'arrestations liées à des activités de subversions. Dimanche soir, le ministre de l'Intérieur a indiqué que « désormais tout acte, toute opinion de nature à perturber la tranquillité publique seront punis ».



31/03/2010
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