Les contractuels étouffent le système éducatif à Tahoua
Les contractuels étouffent le système éducatif à Tahoua
Les autorités de la région de Tahoua examinent la situation de l'école relativement au mouvement de grève des enseignants contractuels.
Depuis quelques temps, l'école nigérienne connaît en effet une crise du fait de la grève des enseignants contractuels. Le gouvernement, sous la directive du Président de la République, a rappelé le Gouverneur a pris des engagements, et c'est également ce qu'il faut de l'autre côté ". Ces engagements portent sur le rehaussement du nombre des enseignants contractuels à intégrer dans la fonction publique sans concours et que dont le nombre passe de 2319 à 6036. Cependant, a-t-il relevé tous les enseignants contractuels ne peuvent pas être recrutés maintenant, car cela poserait un problème. Il a aussi rappelé l'augmentation du montant des pécules de ces enseignants, avant d'en appeler à leur sens de patriotisme pour qu'ils reprennent la craie.
Dans la région de Tahoua, il y a au niveau du secondaire, 714 enseignants dans la région dont 653 contractuels, soit 92% du corps enseignant. Dans cette situation, a dit le DRESS, le mouvement des contractuels ne peut qu'étouffer le système éducatif de la région. Au niveau des écoles primaires sur les 7115 enseignants, 6095 sont des contractuels. Mais, selon le DREN, pour les trois derniers mois il y a eu respectivement 1374, 1578 et 1020 enseignants qui ont observé la grève.
Prenant la parole à son tour, le représentant de la coordination des contractuels de la région de Tahoua, M. Mohamed Yatan, a rappelé les motifs pour lesquels ils sont en grève. Il s'agit, a-t-il dit des points portant sur l'intégration, les indemnités prévues par le statut général de la fonction publique, les frais de caisses de sécurité sociale. Mais, a-t-il précisé leur structure, qui reste ouverte au dialogue accepte la proposition du gouvernement concernant le recrutement, à condition que cela intervienne avant la fin du mois d'Avril 2009. Le représentant des parents d'élèves a demandé aux autorités et aux enseignants de s'entendre pour sauver l'école. " La situation actuelle est préjudiciable aux enfants qui sont dans les écoles publiques ", a-t-il dit.
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