Un plan d'actions triennal 2008-2011 pour la fille à l’école
Un
plan d'actions triennal 2008-2011 pour la fille à l’école
Le
Premier ministre, Chef de gouvernement, SEM Seïni Oumarou, a présidé
hier, à la salle Margou de l'Hotêl Gaweye de Niamey, la cérémonie de
manifestation publique d'engagement en matière de scolarisation des filles au
Niger. Organisée par
Le
groupe de travail interministériel/partenaires techniques et
financiers/organisations de la société civile, a organisé une cérémonie de
manifestation publique d'engagement en matière de scolarisation des filles au
Niger. Il s'agit à travers cette activité pour les différents acteurs
(gouvernement, PTF, OSC) de manifester publiquement leur engagement à agir en
faveur de la scolarisation des filles au Niger. Le groupe de travail a, à cette
occasion, remis au Premier ministre, le plan d'actions triennal 2008-2011
élaboré dans ce cadre.
Le
groupe travail a décidé de la nomination d'une ambassadrice de la scolarisation
de la fille en la personne de Mme Aïchatou Ali Soumaïla, dite ''Dan Kwaali''
(sociologue de formation) chanteuse du groupe Sogha. Celle-ci accompagnera
toutes les actions du groupe de travail pour un an.
Le
groupe de travail regroupe en son sein sept (7) ministères (dont les trois
ministères en charge de l'éducation, ceux de la justice, de la jeunesse et des
sports, de la promotion de la femme et de la protection de l'enfant et celui de
la population et des reformes sociales), les partenaires techniques et
financiers et des organisations de la société civile. Dans son mot de
bienvenue, le représentant de la Coopération canadienne, M. Pascal Médieu, chef
de file des partenaires en matière de la scolarisation des filles, a salué la
présence des femmes membres du gouvernement, députés et autres femmes leaders à
cette cérémonie.
"
Vous représentez le gage que les filles nigériennes peuvent réaliser leurs
ambitions au sein de la société nigérienne tout en assurant leur rôle de mères
attentives et d'épouses dévouées ". Il a réaffirmé la volonté du groupe de
travail de contribuer à l'avancement la scolarisation des filles à tous les
niveaux d'enseignement. Car, a-t-il estimé, il est nécessaire de dépasser la
réalité présente. Triste réalité selon laquelle une fille sur 10 va l'école au
niveau du cycle primaire, une sur 20 est inscrite au collège et seulement une
sur 50 au lycée. Ces disparités sont encore plus criardes au niveau de la
formation professionnelle et technique et au niveau universitaire. Cependant,
d'après le ministre de l'Education nationale, " les principales
contraintes à la scolarisation des filles résident moins dans l'offre
d'éducation que dans la demande ". Car, poursuit-il, l'Etat a déployé
d'énormes moyens (matériels, financiers et humains) au profit de l'éducation.
Mais
le taux d'accès des filles à l'école reste encore en retrait par rapport
celui des garçons. Malheureusement fait-il constater ce sont souvent les
parents et surtout les mères qui rechignent à envoyer leurs filles à l'école.
C'est pourquoi des actions pertinentes de stimulation de la demande sociale de
l'éducation des filles s'imposent.
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