WORLD FUTURE - NIGER FUTURE

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COUP D’ETAT CONSTITUTIONNEL AU NIGER ?

 Le changement de la Constitution à l'ordre du jour

 

Le Conseil National de Dialogue Politique (CNDP), cadre permanent de discussions de la classe politique nigérienne, vient d'être convoqué par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Seïni Oumarou, président du CNDP, par lettre N°000301/DIR/CAB/PM/SP/CNDP en date du 14 novembre 2008 adressée au président de l'Alliance des Forces Démocratiques pour la République (AFD/R), à celui de la Coordination des Forces Démocratiques (CFD) et aux présidents des partis non affiliés....

A l'ordre du jour de cette session qui ouvrira ses travaux le mercredi 26 novembre 2008 à 10 heures dans la salle de banquet de la Primature l'état d'avancement des Travaux du Comité National chargé de Piloter la Reprise du Fichier Electoral (CNPRFE), le Changement de la Constitution du 09 août 1999 et l'examen des dispositions pratiques en vue du respect de la loi portant classification des hautes fonctions de l'Etat (emplois politiques, emplois techniques, profil et conditions de nomination). Cette session se tiendra dans un contexte particulier où des voix au sein des partis politiques se sont élevées pour réclamer une révision de la Constitution du 9 août 1999, un des points inscrits à l'ordre du jour de la rencontre.

 

On se rappelle qu'au cours de la dernière session du conseil, le président du PCP-Chawara, Kazelma Taya avait fait des pieds et des mains pour obtenir l'inscription de ce point à l'ordre du jour, sans y parvenir. Loin de se décourager, M. Kazelma Taya a continué son lobbying pour l'inscription de ce point à travers une pétition qu'il a soumise à plusieurs partis politiques de la majorité comme de l'opposition. C'est ainsi qu'il est parvenu à réunir 11 partis signataires, tous de la majorité, sur la quarantaine que compte le paysage politique nigérien. Selon le règlement intérieur du Conseil National de Dialogue Politique le ¼ des membres du conseil peut demander la convocation ou l'inscription d'un point à l'ordre du jour d'une réunion du CNDP. C'est cela qui explique aujourd'hui l'inscription de ce point à la prochaine session du CNDP.

 

Par ailleurs, on sait que le Rassemblement Démocratique pour le Progrès (RDP-Jama'a) n'a cessé de solliciter la révision de la Constitution du 9 août 1999 pour les raisons que l'on connaît, qui sont essentiellement liées à l'amnistie accordée, aux auteurs des coups d'Etat de 1996 et 1999 et à la nature du régime semi-présidentiel actuel que n'agrée pas le RDP. Ce qui est sûr, la prochaine rencontre du CNDP s'annonce houleuse dans le contexte actuel de manifestations en faveur du 3ème mandat ou de ''Tazartché''. C'est en tout cas, l'occasion pour la classe politique nationale de rompre le silence que lui reproche une certaine opinion par rapport à toutes les velléités de prolongation ou de modification de la constitution en faveur d'un 3ème mandat qu'on lui prête. Disons que cette fois-ci, les débats seront véritablement posés au niveau de la classe politique nigérienne qui aura à se prononcer en faveur ou contre le changement de la constitution actuelle.

 

 

Le vendredi 31 octobre 2008, des Chefs traditionnels, des opérateurs économiques, des transporteurs, des Ulémas et de nombreux autres citoyens ordinaires de la région de Zinder, réunis au sein du Comité de soutien au Président de la République Tandja Mamadou, ont organisé une gigantesque marche dans les rues de la ville de Zinder. A l'issue de cette marche, les manifestants ont rendu publique une déclaration, dans laquelle ils ont rendu hommage au Président Tandja Mamadou, pour ses multiples efforts de construction du pays. Les manifestants ont, en outre, lancé un appel à l'Assemblée nationale, à la classe politique et à la société civile nigériennes, afin qu'elles s'entendent pour trouver les voies et moyens pouvant permettre au Président de la République Tandja Mamadou de poursuivre son oeuvre de construction. Nous vous proposons l'intégralité de cette déclaration historique de la population de la région de Zinder.

Après Zinder, ce fut Agadez, Tahoua et Tillabéri.

Puis viendront Maradi, Dosso, Niamey et Diffa.

Ces déclarations font planer sur le Niger le spectre de coup d'Etat, car on craint une intervention de l'armée sur la scène politique au cas où l'actuel président de la République serait tenté de violer la constitution qui limite le mandat au nombre de deux. SEM Mamadou Tandja est au terme de son deuxième mandat.

 

 

 Tazartché sur toutes les lèvres

 23-11-2008

 Le débat autour d’une éventuelle modification de la constitution ou d’un « mécanisme » pour permettre au Président de la République de briguer un troisième mandat ou, à défaut, de prolonger son deuxième et dernier mandat constitutionnel prend une allure inquiétante. En effet, depuis quelques jours, les farouches partisans de Tazartché ont enfourché leurs chevaux de bataille, qui sur les ondes des médias, qui à travers villes et campagnes, qui dans les rues et fadas, pour mobiliser les populations nigériennes des huit contrées à appuyer la marche vers Tazartché.

C’est proprement ridicule ! Sinon, comment comprendre que des intellos qui sont sensés oeuvrer pour la sauvegarde des acquis démocratiques, obtenus après mille et un sacrifices, se transforment subitement en militants de la violation de la constitution ? Cette Constitution pour le respect de laquelle, le Président de la République a prêté serment sur le saint coran avant de prendre fonction ! Peut-on trouver une astuce -pardon un « mécanisme » - pour contourner les vérités et multiples évidences divines ?

La réponse est toute simple et purement dogmatique :

 c’est non !

Les partisans de Tazartché ont certes réussi à mobiliser quelques citoyens qui ont, à leur tour, réussi à organiser des marches Tazartché dans les différents chefs-lieux de nos régions. Mais cela est-il suffisant et concluant pour vouloir induire le Président de la République au parjure et embarquer tout le peuple nigérien dans une voie tortueuse et erronée ? La réponse est aussi non car, l’expérience a démontré que les manifestations de rues mobilisent plus de curieux que de véritables convaincus. Hésitants, et peut-être prudents, certains états-majors des partis politiques ont commencé à décrier la démarche.

 

Sont-ils sincères et déterminés ? Les prochaines actions qu’ils vont mener nous permettront de répondre à cette inquiétude. L’un dans l’autre, il faut seulement reconnaître, pour l’instant, que notre pays, le Niger va réussir (plaise à Dieu), pour la première fois de son histoire, à achever deux mandats successifs dans un régime démocratique. Si cela se confirme, c’est une bonne chose pour notre jeune démocratie. Et, si le Président Tandja se retire après son deuxième mandat, ce sera une formidable réussite. Les Nigériens lui en seront éternellement reconnaissants.

 

 

 

Marche et déclaration des populations de Niamey en faveur d'un 3ème mandat du Président de la République:

 

Niamey-Niger

13.11.08

A l'instar des autres régions du Niger, les populations de la Communauté Urbaine de Niamey sont massivement sorties mercredi dernier pour manifester leur soutien au Président de la République, Chef de l'Etat,  SEM. Mamadou Tandja,  eu égard aux nombreuses réalisations faites pendant ses deux mandats. Après une marche partie du Rond-point du Grand Hôtel pour aboutir au gouvernorat de la région de Niamey, les délégués de ces populations ont lu la déclaration de soutien avant d'en  remettre une copie au Gouverneur, M.  Tahirou Amadou. 

La déclaration souligne que dans le cadre du  Programme spécial du Président de la République, la région de Niamey a bénéficié de nombreuses infrastructures socio-éducatives de base.  En effet, dans le domaine de l'éducation primaire, Niamey a bénéficié de  76 classes et de leurs équipements pour un coût total d'un milliard vingt-neuf millions six cent soixante deux mille quatre cent soixante quatre (1.029.662.464) francs un (1) CEG; un (1) laboratoire à l'IRI ; et trois (3) classes à l'Université Abdou Moumouni de Niamey. 

Dans le domaine de la santé, note la déclaration, il a été construit  quatre (4) cases de santé pour un coût de dix- huit millions quatre cent vingt neuf mille deux cent cinquante trois (18. 429 255) FCFA ; une maternité pour un coût de cinquante et un millions soixante-treize mille quatre cent trente un (51.073-431) FCFA; des crédits féminins de soixante dix millions sept cent mille (70.700.000) FCFA ; des vaches laitières pour la somme de cent deux millions neuf cent cinquante mille (102.950.000) FCFA distribuées aux femmes. Dans le volet crédits agricoles, la déclaration souligne que Niamey a bénéficié de  7 tracteurs pour un coût de vingt trois millions deux cent mille (23.200.000) FCFA;  16 motos pompes pour un coût de trois millions deux cent mille (3.200.000) FCFA ;  et 5 moulins à grains pour un coût de deux millions cent cinquante mille (2.150.000) FCFA.

Dans le cadre de la récupération des terres, 1510 ha ont été récupérés pour un  coût de quatre vingt trois millions quatre cent soixante six mille cinq cents (83.466.500) FCFA. La déclaration précise que la région de Niamey a également bénéficié de 3 mini barrages réalisés pour un coût de cinq cent trois millions trois cent quatre vingt onze mille sept cent dix sept (505.391.717) FCFA. En outre, 10 forages ont été réhabilités pour un coût de vingt-deux millions huit  cent soixante dix neuf mille (22.879.000) FCFA. C'est au total  un milliard neuf cent onze millions cent- deux mille quatre cent soixante cinq (1.911.102.465) francs CFA,   presque   2 milliards de FCFA, qui ont été investis.

Sur un plan plus général, ajoute la déclaration, des réalisations de grande envergure telles que  la résolution du problème d'eau à Zinder; la pose de la 1ère pierre du Barrage de Kandadji; la pose de la 1ère pierre du 2ème pont de Niamey; la pose de la 1ère pierre de la raffinerie de pétrole à Zinder; la valorisation du prix de l'uranium, etc. ont été effectuées. Sur le plan politique et social, la déclaration souligne que notre pays a connu une accalmie générale et une stabilité sans conteste. En terme de perspectives proches, à l'actif de SEM. Mamadou Tandja,  Président de la République, Chef de l'Etat, la déclaration cite, entre autres, l'usine de charbon de Sakadamna; la cimenterie de Kaou; les chemins de fer etc.

Au vu de tout ce qui précède, la déclaration indique que les populations de Niamey, entièrement satisfaites  des réalisations du Président de la République, SEM. Mamadou Tandja,  au cours de ses deux (2) mandats, lui demandent de continuer l'œuvre de construction nationale à travers un troisième mandat.

 

 

 

 

 



10/11/2008
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