WORLD FUTURE - NIGER FUTURE

En quoi le Niger serait savamment mis dans un tourbillon ?
Face à l'entêtement antidémocratique à poursuivre en fin d'exercice son mandat de président du Niger, le général Mamadou Tandja, fut renversé en toute surprise par une frange de militaire sous la direction du commandant Salou Djibo, n'ayant pas eu l'aval étranger. À l'exemple de la concorde militaire sous la coupole du capitaine Camara, qui s'installa au pouvoir en Guinée à l'annonce le 23 décembre 2008, du décès de feu général président Lassana Conté.

À l'instar de ce qui se passa en Guinée, la junte militaire nigérienne pour ancrée son action dans le soutien populaire, entendit s'attaquer aux maux implantés par le pouvoir déchu : révision des contrats internationaux sur les richesses locales, refonte du champ social politique par la mise aux arrêts des spoliateurs économiques et financiers, neutralisation de l'hiérarchie militaire complaisante du président déchu, lutte contre la famine, etc.

Il est fort compréhensible que l'on ne saurait en quelques mois venir à bout des indéfectibles soutien mis en place par le président Tandja, durant ses dix années d'exercice. Tout comme ce fut le cas de la junte guinéenne à la suite du quart de siècle du pouvoir Conté.

Cependant les derniers événements au Niger, marqués de l'arrestation de quelques irréductibles fidèles sbires selon les dires, au président Tandja, renversé et lui aussi aux arrêts, sous l'évocation d'attitudes subversives, interpellent en profond quand à ceux qui sont à l'origine de ce charivari. Les forces de sécurité et d'espionnage nigériens auraient été mises au parfum d'un mouvement de concorde déstabilisatrice animé par les proches du président déchu : Qui donc leur porta avec autant d'affection cette gentille information ?
Est-ce les Etats africains qui seront invités à semer la paix et autres facteurs démocratiques ?

Il se projette en filigrane une machination à la division tant sociale que militaire, que connaît la Guinée Conakry, et à l'issue quasi fatale pour son voluptueux président en exercice : Qui soutenu en Guinée l'organisation de la manifestation interdite de l'opposition du 28 septembre 2009, et dont l'issue mortuaire fut chimère à des passions convulsives au plus haut internationalistes ?

Bien des esprits éplorés y verront à coup sur une simple machination visant aux contrôles des richesses minières de ce pays (uranium en particulier), avec comme force la déploration. Nombreux sont d'autres qui attendent le pourrissement du champ social, politique et militaire, pour se parfaire en dénonciation tous azimuts et se complaire de crier à la savante invitation d'humanisme de l'internationalisme étranger. Pendant que les Etats africains souffleront d'accueillir en tout humanisme d'exil, le commandant Djibo.

Qu'elle serait donc la force subterfuge du couple africain ? Et celui de sa progéniture et au plus haut celui dit de la diaspora ?

Source: www.visionafricaine.com