Le NET, pas si net à Niamey
Le NET, pas si net à Niamey
Considéré à une certaine époque comme un outil de communication de luxe, depuis son avènement au Niger avec le premier cyberespace de Niamey crée par le CCFN en 1998, l'univers des cybercafés reste encore un privilège réservé aux plus nantis. Et cela, malgré la chute du coût de navigation que connaît jusque-là les cybercafés.
Si le Niger s'est dotée d'une politique de développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication afin que la population s'approprie de l'outil informatique, force est de constater que l'Internet n'est pas encore assez présent dans les habitudes du commun des Nigériens.
Ce qui ne fait pas l'affaire des promoteurs des cybercafés. ''L'Internet reste toujours un luxe pour beaucoup de Nigériens. Ils n'accordent pas une grande importance à l'outil Internet. Ils sont peu nombreux ceux qui l'utilisent'', s'indigne un propriétaire de cyber à Niamey.
''Avec une moyenne de 5000 F CFA seulement par jour, c'est à peine si on peut réunir les frais d'abonnement sans compter les autres charges d'électricité de maintenance et des employés'', indique-t-il. C’est pourquoi beaucoup d'autres propriétaires de cyber à Niamey, ont trouvé l'astuce de créer des activités connexes.
Ils vendent les consommables informatiques.
Les clients des cyber se plaignent de machines d'occasion. Les machines sont tellement vieilles qu'elles s'arrêtent en plein travail. Il y a aussi la faiblesse de la connexion car souvent, la page peut faire une minute ou même plus avant de s'ouvrir et c'est décourageant.
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