WORLD FUTURE - NIGER FUTURE

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La santé au Niger

L'Hôpital National de Niamey : environ un milliard de francs CFA investi à l'Hôpital National de Niamey

 

Les infrastructures de l'Hôpital National de Niamey (HNN) dans le cadre du Programme spécial du Président de la République sont terminées et plusieurs autres sont en cours d'exécution. Avant les 5èmes Jeux de la Francophonie, l'HNN a bénéficié de plusieurs infrastructures très importantes, notamment le Pavillon de la Francophonie, et d'équipements dont d'un scanner de haut standing. L'unité de production d'oxygène qui a permis aux responsables de l'HNN d'être autonomes a également reçu la visite de la délégation. Le nouveau pavillon d'ophtalmologie d'une capacité de 20 lits, avec 2 salles d'opération a aussi été visité. Dans le cadre du Programme spécial,  a été investi à l'HNN   un milliard de Francs CFA en équipements de laboratoire, prise en charge des prothèses des enfants de Tibiri, circuit d'oxygène, infrastructures, formation des ingénieurs et équipements biomédicaux.

Grâce à la coopération chinoise, l'hôpital va bénéficier d'un laboratoire pour la prise en charge et la recherche en matière du paludisme.

La coopération monégasque a apporté un appui au nouveau du  centre de drépanocytose en cours de réalisation, en ce qui concerne la pharmacie et les médicaments pour un montant de 30 millions de nos francs. Les équipements qui viennent rehausser le niveau du plateau technique des blocs opératoires.

 

Le Centre national de référence des fistules obstétricales de Niamey

 

23-11-2008

Financé par le Programme d'assistance humanitaire du département américain de la défense de l'ambassade des Etats Unis d'Amérique au Niger, le Centre national de référence des fistules obstétricales de Niamey, sis au quartier Koubia, Route Tillabéry, a été inauguré le 24 mai 2005. Il est sous la tutelle du Ministère de la Santé Publique. L'objectif qui a prévalu à sa création est le décongestionnement du pavillon  des femmes fistuleuses, afin d'améliorer la capacité d'accueil du centre et aussi les conditions de vie des victimes de cette maladie.

En termes d'infrastructures, le Centre National de Référence des Fistules Obstétricales de Niamey est composé de 7 dortoirs, 1 magasin, 1 atelier, 1 hangar équipé servant de cuisine, 1 château d'eau, 1 local pour gardien. A notre passage, 5 dortoirs, équipés de 44 lits, étaient occupés et il y avait un effectif de 41 femmes. En outre, le centre dispose d'un véhicule pour les nécessités de service. Les principales activités de ce centre, placé  sous la responsabilité d'un directeur assisté par 1 major, 1 assistante sociale, 1 gestionnaire, 1 chauffeur, 1 gardien et 2 manœuvres, sont essentiellement la sensibilisation, le traitement, le suivi médical, mais aussi et surtout la réinsertion sociale à la fin du traitement. Selon le major, 3 à 4 opérations sont effectuées par  semaine, soit 12 à 16 femmes opérées par mois, ce qui,  selon le directeur, est insignifiant par rapport au nombre des femmes hospitalisées.

En outre, a-t-il relevé, le manque d'un bloc opératoire au sein du centre constitue un problème très préoccupant, car les femmes sont transportées jusqu'à l'hôpital pour être opérées.  En dehors de ce problème, les femmes du centre, selon leurs propres  témoignages, vivent dans de bonnes conditions.  Mme Roukaya, 18 ans, ressortissante du département de Kollo, affirme: ''Nous sommes sincèrement bien traitées ici. Nous sommes nourries et logées, et bénéficions gratuitement des soins médicaux nécessaires. Nous recevons aussi des dons  de pagnes, savons, parfums et même d'argent pour nous permettre d'exercer des activités génératrices de revenus pendant que nous sommes au centre''.

En effet, confirme le major, le centre fait l'objet de visites régulières de la part des ONG  humanitaires et des partenaires au développement qui apportent  des appuis matériels et ou financiers à ces femmes. Cependant, l'on déplore surtout le comportement des époux qui rendent rarement (ou même jamais) visite à leurs épouses dans ces moments d'angoisse et de douleur où leur soutien psychologique est primordial. Dans la plupart des cas, ces femmes  viennent  accompagnées de leurs plus proches parents, ou seules, directement à l'hôpital pour se faire traiter.

 



24/11/2008
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