La santé au Niger
Les infrastructures de l'Hôpital National de Niamey (HNN) dans le cadre du Programme spécial du Président de
Grâce à la coopération chinoise, l'hôpital va bénéficier d'un laboratoire pour la prise en charge et la recherche en matière du paludisme.
La coopération monégasque a apporté un appui au nouveau du centre de drépanocytose en cours de réalisation, en ce qui concerne la pharmacie et les médicaments pour un montant de 30 millions de nos francs. Les équipements qui viennent rehausser le niveau du plateau technique des blocs opératoires.
Le Centre national de référence des fistules obstétricales de Niamey
23-11-2008
Financé par le Programme d'assistance humanitaire du département américain de la défense de l'ambassade des Etats Unis d'Amérique au Niger, le Centre national de référence des fistules obstétricales de Niamey, sis au quartier Koubia, Route Tillabéry, a été inauguré le 24 mai 2005. Il est sous la tutelle du Ministère de
En termes d'infrastructures, le Centre National de Référence des Fistules Obstétricales de Niamey est composé de 7 dortoirs, 1 magasin, 1 atelier, 1 hangar équipé servant de cuisine, 1 château d'eau, 1 local pour gardien. A notre passage, 5 dortoirs, équipés de 44 lits, étaient occupés et il y avait un effectif de 41 femmes. En outre, le centre dispose d'un véhicule pour les nécessités de service. Les principales activités de ce centre, placé sous la responsabilité d'un directeur assisté par 1 major, 1 assistante sociale, 1 gestionnaire, 1 chauffeur, 1 gardien et 2 manœuvres, sont essentiellement la sensibilisation, le traitement, le suivi médical, mais aussi et surtout la réinsertion sociale à la fin du traitement. Selon le major, 3 à 4 opérations sont effectuées par semaine, soit 12 à 16 femmes opérées par mois, ce qui, selon le directeur, est insignifiant par rapport au nombre des femmes hospitalisées.
En outre, a-t-il relevé, le manque d'un bloc opératoire au sein du centre constitue un problème très préoccupant, car les femmes sont transportées jusqu'à l'hôpital pour être opérées. En dehors de ce problème, les femmes du centre, selon leurs propres témoignages, vivent dans de bonnes conditions. Mme Roukaya, 18 ans, ressortissante du département de Kollo, affirme: ''Nous sommes sincèrement bien traitées ici. Nous sommes nourries et logées, et bénéficions gratuitement des soins médicaux nécessaires. Nous recevons aussi des dons de pagnes, savons, parfums et même d'argent pour nous permettre d'exercer des activités génératrices de revenus pendant que nous sommes au centre''.
En effet, confirme le major, le centre fait l'objet de visites régulières de la part des ONG humanitaires et des partenaires au développement qui apportent des appuis matériels et ou financiers à ces femmes. Cependant, l'on déplore surtout le comportement des époux qui rendent rarement (ou même jamais) visite à leurs épouses dans ces moments d'angoisse et de douleur où leur soutien psychologique est primordial. Dans la plupart des cas, ces femmes viennent accompagnées de leurs plus proches parents, ou seules, directement à l'hôpital pour se faire traiter.
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