WORLD FUTURE - NIGER FUTURE

Les Nigériennes fêtent le 8 mars et préparent le 13 mai

Si le 8 mars est la Journée internationale de la femme, le 13 mai est lui la Journée de la femme nigérienne. Le 13 mai est une date qui a plus de valeur auprès des Nigériennes, car c’est ce jour là qu’elles ont véritablement commencé à arracher leurs droits des mains hommes, un beau matin, quand on voulait organiser la Conférence Nationale Souveraine, sans elles.

Le thème choisi pour commémoration de cette année le 8 mars apparaît comme étant la suite logique de celui qui a été placé au centre de l'édition 2008 et qui était axé sur " l'investissement dans l'avenir des femmes et des filles ".

Le thème de la lutte contre les violences faites aux  femmes semble décidément trouver un terrain favorable à l'occasion de la célébration des journées du 8 mars. On se rappelle que pour le 8 mars 2007, c'est ''l'élimination de l'impunité sur les violences faites aux femmes'' qui avait été retenu. La fréquence du sujet montre donc à quel point le sujet est préoccupant pour tous les pays de la communauté internationale. En effet, les questions de violence dont sont victimes les femmes sont une réalité et revêtent plusieurs formes.

Elles vont des violences domestiques qui comportent les violences physiques et psychologiques telles la répudiation, les injures, les humiliations, les diffamations, les menaces et la claustration, à d'autres formes comme le mariage précoce, le harcèlement sexuel, le viol, le proxénétisme, l'esclavage, les mutilations génitales féminines. Tous ces agissements  constituent des violations flagrantes des droits humains et ont des effets dévastateurs sur les victimes, les familles, et la société dans son ensemble, annihilant  les possibilités des victimes. Les violences faites aux femmes sont donc une entrave à leur dignité, un frein à leur capacité d'agir et de choisir.

Au Niger, pour faire face à ce fléau, différentes actions sont menées avec l'appui des partenaires  afin de contribuer au développement socio-économique de notre pays et au respect des droits des femmes et des enfants. Parmi ces actions, on peut retenir essentiellement, les actions de sensibilisation menées par le Ministère en charge de la Promotion de la Femme à travers de plusieurs caravanes de sensibilisation, ainsi que la création d'un cadre de concertation en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. Car pour lutter contre les violences faites aux filles et aux femmes, il est nécessaire qu'elles soient informées sur leurs droits,  afin qu'elles ne se résignent plus à subir, mais qu'elles rejettent ce genre de comportement et dénoncent les coupables afin qu'ils répondent de leurs actes.